hangar poussièreux

L’isolation, la grande oubliée des économies d’énergie

Chaque nouvelle facture d’électricité ou de mazout nous pousse à chercher de nouvelles solutions partout où elles peuvent se trouver. Dans le passé, avec un certain retour en grâce du chauffage à bois par granulés (ou encore pellets). Dans le présent, avec l’éolien, le photovoltaïque ainsi que les pompes à chaleur. Et enfin dans le futur avec les chaudières à hydrogènes, dont les prérequis risquent de nous faire patienter bien longtemps.

Mais vouloir se chauffer moins cher ne devrait pas nous faire passer à côté d’une mesure simple et de bon sens, à savoir ne pas gaspiller l’énergie que nous produisons déjà. Car si une isolation parfaite est objectif inatteignable, nous pouvons généralement faire beaucoup mieux, et tout particulièrement dans l’ancien. De plus, entreprendre de telles mesures contribue à valoriser nos logements.

Les causes de déperdition thermique sont au nombre de quatre :

1. La toiture et les combles :

Voilà la cause d’environ 30% des pertes de chaleur dans une maison. Rien que ça ! Et bonne nouvelle, il s’agit aussi de la cause la plus simple à traiter.

2. Les murs

Seconds coupables, les murs causent approximativement 25% des pertes. Là, il vaut mieux anticiper le problème en amont lors de la construction. Mais quand ça n’est plus envisageable, il existe encore des solutions. Par le bien d’une isolation intérieure, par exemple.

3. Les portes et fenêtres :

Il y a là plus ou moins 15% à grapiller, et ça ne se refuse pas. Au-delà d’un simple calfeutrage, double vitrage (voire triple !), survitrage ou doublage plastique apportent des améliorations impressionnantes.

4. Les planchers :

Et voilà encore bien 10% de chaleur qui file par le bas. Pas forcément le plus simple, mais les possibilités ne manquent pas. En plaçant par exemple un isolant rigide sous la dalle, ou bien avec une dalle elle-même isolante par l’insertion entre les solives de différents matériaux (ouate de cellulose…).

Mais avant de prendre des décisions et passer à l’action, il faut impérativement savoir à quoi s’en tenir. Cela passe par un simple bilan thermique pour mesurer précisément les fuites, et choisir en toute connaissance de cause les actions prioritaires.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *